Débardage bio

L’opération la plus traumatisante pour la forêt, en dehors des coupes à blanc, est le débardage qui se traduit trop souvent par des lésions sur les arbres non coupés, la destruction du sous-bois et le tassement du sols lié au passage de très lourds engins synonyme de perte de biodiversité.

Mais il est possible de débarder sans être agressif pour la forêt.

C’est ce que démontre Thomas Jacques dans l’exploitation de sa parcelle du Got. Il a fait appel pour l’évacuation de ses grumes à Julien Marquet, rencontré lors d’une fête de l’arbre à Arlanc.

Celui-ci, aidé de son cheval Fanfan et de sa jument Aquarelle, a sorti 40 troncs de la forêt en une journée sans aucune nuisance et sans aucun dégât.

Toutes nos félicitations à l’exploitant forestier, au débardeur et aux chevaux à la puissance impressionnante.

On aimerait que tous nos bois soient aussi bien traités…

 

Mise en ligne : 21 janvier 2024