Au XVIième siècle, c’était une zone marécageuse, sur le cours de la Borne occidentale, qui s’asséchait pendant l’été et servait de pacage. Un passage surélevé la séparait en deux et servait de gué, souvent submergé, d’où l’origine du nom “mauvais gué” devenu Malaguet.
Ce “mauvais gué” fut surélevé pour constituer un bief qui aurait servi de pêcherie aux moines de l’abbaye de La Chaise Dieu. Au début du XXième siècle, le lac servait à l’approvisionnement en glace pendant l’hiver.
Un grand bâtiment fut construit sur la digue qui servit pour une usine de rubans,de papier à cigarette, une scierie, un moulin à farine, puis une turbine hydroélectrique permettant d’éclairer Varennes et Dignac.
D’une superficie de 23 ha, le lac est aujourd’hui privé, mais accessible au public, et consacré à la pêche. Il est un spot reconnu au plan européen par les pêcheurs à la mouche qui bénéficient de la présence de “la maison du lac de Malaguet” qui leur offre chambres et tables d’hôtes.
Au milieu des sapinières qui le bordent, la lac fait irrémédiablement penser aux paysages des Laurentides au Québec, particulièrement au soleil couchant ou sous le givre hivernal.
En 2014 a été créée la Réserve Naturelle Régionale du Lac de Malaguet, qui dans le cadre du Parc Naturel Régional Livradois-Forez a pour objectif de préserver la biodiversité et de permettre une mise à disposition soutenable au public, qui peut ainsi profiter de cet endroit magnifique, sans le détériorer.
20211213 Lettre de la Réserve du Lac de Malaguet décembre 2021
http://www.reservenaturellemalaguet.fr/
